Le ministère de l’Éducation nationale avance 3 raisons principales pour motiver cette réforme :
- L’insuffisante préparation des lycéens aux exigences du supérieur, alors même que le baccalauréat est une condition d’accès aux études universitaires : en 2017, seuls un peu plus de 40 % des bacheliers avaient réussi leur première année de licence, soit un taux d’échec de 60 %.
- Le trop grand nombre de disciplines évaluées, alors que tous les examens équivalents en Europe reposent sur un nombre bien plus réduit d’épreuves terminales.
- Le calendrier trop resserré du baccalauréat : la concentration d’un grand nombre d’épreuves sur un temps très court pose des problèmes d’organisation et ne permet pas d’évaluer les efforts et la progression des candidats.